Lui, c'est pas E.T.
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Posted:Nov 7, 2014 9:57 am
Last Updated:Nov 15, 2014 4:21 am
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Pour vivre heureux, il faut vivre caché.
Je ne vous parlerais donc jamais de lui, vivons caché ! Et c est pas facile dans un monde où la culture générale se borne plus aux faits divers des télés réalités et aux faits de ses divers voisins, d ailleurs, ce sage précepte tend de plus en plus à devenir un pur archaïsme que les pages de civilisation noteront en trois lignes succinctes. Toutes les photos le montrent, notre joie de vivre doit se montrer au risque de ne pas être socialement viable et les selfies déferlent dans nos ordinateurs, vivre caché c est forcément plus à la mode.
Donc pas de selfie de lui et moi.
regard clair et sourire plein de charme, c est mon image cachée. calme et sa bonne humeur qui fait apparaître tout le reste sans importance, ce sont les seflies cachés de ma vie.
Mon premier selfie avec lui est celui de notre rencontre :
merci pour le café, cela me ferais plaisir de revenir en prendre un autre si vous êtes d accord
J'ai toujours eu du bon café, je savais que cela pouvait servir!
Finalement de café en café, la vie est simple.
Avec lui , ma petite bulle , c'est un monde de gentillesse et d attention loin de ce monde de connection où chacun marche seul dans sa bulle reliée par le téléphone cellulaire à la vie extérieure.
Allo, oui t inquiète je passe acheter le pain, bisous, à plus !
Téléphone cellulaire, en voilà un qui porte bien nom, le téléphone, cellule dont on ne sort jamais.
On vit dans un monde de E.T. où la connexion ménagère arrive au hit-parade des connections et les échanges lapidaires tue petit à petit les sentiments.
Chacun vit seule dans sa bulle alors que vivre à deux dans cette même bulle est tellement mieux !
Moi quand il m appelle, c est pour prendre de mes nouvelles et cela me touche tant que ma journée s illumine malgré le gris du jour.
Et j aime ces échanges
Lui c est pas E.T, je comprends ce qu'il me dit ! il n y a pas de sous entendu.
Moi aussi, j ai vécu longtemps avec un E.T mais lui n avait pas un bon opérateur, le flux communicatif n'était qu en phase extérieur-maison, le réseau de la maison vers l extérieur était souvent saturé, soit la connexion ne passait pas soit cet E.T n avait plus de batterie. Il faut dire que si le wifi avait alors existé, j aurais plus vite compris qu il était surtout connecté ailleurs !
Après lui, c est sûr je ne veux plus de E.T,
Et lui, c est pas E.T.
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Les mémoires de Colombine
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Posted:Mar 8, 2013 12:56 pm
Last Updated:Mar 31, 2013 10:47 am
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CHAPITRE II
Elle regardait la voiture se garer le long de l'allée et apercevait de sa fenêtre, dans le reflet du pare-brise, ses mains qui sortait le CD de l'autoradio, prenait les clés dans la boite à gants.
Cela faisait un mois déjà qu'ils étaient rentré de vacances. Octobre annonçait l'automne.
Elle se souvenait pourtant parfaitement de ce matin de leur retour, où après un repos court , elle avait entendu la sonnette.
Elle entendit cette voix féminine et leur conversation dans la haut parleur , il fallait qu'elle lui parle, c'était important.
Professionnel ajouta t'elle
A la porte d'entrée, elle se trouvait. Blonde, les yeux parfaitement maquillés derrière se lunettes, petit tailleur bleu lui soulignait une ligne parfaite. Il était 7 heures du matin.
Aude n'avait pu entendre leur conversation, les enfants réveillés en sursaut avait mobilisé attention et énergie.
mari avait cependant fortement été contrarié de cette visite.
Ce soir là, le doute n'existait plus.
La bruit de la clef tournée dans la serrure de la porte d'entrée l'éloigna de cette pensée
tu rentres tard ?
Tu le sais, j'ai un poste à responsabilité
et cette nuit, tu n'es pas rentré
mais tu le sais, je me suis endormi au travail,
Aude trouvait curieux, mais des miettes de bonheur sont parfois nécessaire à partager,
tous les hommes sont ainsi, leur vie familiale est au prix de leur travail, et , par dessus tout, dans un monde éthéré de sentiments, elle était une romantique moderne qui croit en celui qui partage sa vie.
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Les mémoires de Colombine
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Posted:Mar 4, 2013 12:37 pm
Last Updated:Mar 31, 2013 10:48 am
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Chapitre I
Des rencontres, Aude en avait fait, mais il n’était toujours pas facile de faire ce pas vers l'inconnu d'une rencontre, chaque rencontre la laissant plus tristes et seule après.
Les hommes ont en connaît un, on les connaît tous .
Cette vérité, Aude refusait de l’admettre. Depuis sa séparation, chaque rencontre était un espoir de trouver un peu de certitude, chaque rupture, une tempête où elle sombrait.
Cependant, celui qu’elle allait rencontre en cette journée chaude d’octobre 2009, était différent, elle le savait. Elle le connaissait déjà, il n’avait pas manqué de lui écrire « vous êtes belle !! », et elle avait été touchée par la sincérité de admiration, comme une compliment lui échappant.
Le temps lui gardera cet hommage comme un refuge aux attaques qu'elle affrontera.
Un jour, cependant, il écrivit « je voudrais vous rencontrer »
Me rencontrer ? mais nous étions convenu que jamais !!
je sais, mais je souhaite simplement vous parler, je vous trouve attirante et il est normal que je souhaite vous rencontrer.
vous savez que je n’aime pas les rencontres
je sais, mais je ne souhaite pas vous rencontrer, simplement vous parler.
Mais ce n'est pas parce que vous me faîtes beaucoup d'éloges, que je vous ne serez pas déçu de me rencontrer , je n'ai rien d'exceptionnel.
Non, je ne serais pas déçu, affirma t’il, mais je ne vous forcerais pas à me rencontrer
Aude était intriguée de ce dialogue, à la fois, échanges timides et respectueux et peu d’hommes connaissent ce respect, les femmes sont souvent des proies faciles que quelques mots charmants apprivoisent.
Elle mis cette attitude sur le compte de la timidité.
Elle s’assurera de sa sincérité avant de lui répondre.
Ils en restèrent à cet échange sans lendemain.
Au fil de mois, Il devint confident. Elle se livra sans pudeur, sa séparation possible, ses espoirs , le plaisir de leurs échanges, lui se confiait peu.
Un jour, cependant, il lui écrivit « je voudrais vous rencontrer »,
Me rencontrer ? mais nous étions convenu que jamais !! répondit elle vivement
La réponse arriva le lendemain
je sais, mais je souhaite simplement vous parler, je vous trouve attirante et il est normal que je souhaite vous rencontrer.
Comme Elle le sentait souffrir de ces refus successifs, et l’habitude est souvent le piège de l'attirance, au long des échanges, on oublie de raisonner pour simplement écouter ces douces paroles qui bercent nos espoirs, on oublie les règles fixées et on lève le bouclier, vite, trop vite tant on se dit que la vie qui viendra sera belle, plus belle encore, simple et légère comme ces mots échangés au fil des jours.
L'espoir fait naître nos certitudes et s'envoler nos doutes.
L'espoir aveugle.
Aude la savait, un jour la rencontre sera là, mais le plus tard possible.
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Le cœur à ses raisons que la raison ne connaît point
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Posted:Oct 12, 2012 1:23 pm
Last Updated:Mar 4, 2013 12:31 pm
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Lorsque leurs chemins se sont croisés, elle aurait tant aimé être loin de ses chagrins mais le temps manquait et le soleil ne pouvait briller dans ciel de nuages. Quittant sa vie et sa demeure devenues trop étroites, elle traînait passé, maladroite et perdue dans cette vie où elle n’attendait personne, et surtout pas lui.
Il l’a touchée au plus profond d’elle, il parlait de histoire simplement, sans révolte, et curieusement la sienne lui ressemblait, finalement c’était sans doute le destin, leurs chemins de vie semblaient si simples.
Elle ne collectionne pas les aventures, il est des collections plus glorieuses, elle aime vraiment, sincèrement et entièrement et ses histoires pleines de tendresse sont simples, des moments partagés.
Elle aimait ces moments avec lui et les images qu'elle mettait au jour le jour sur péllicule, plus tard, apaiseraient ses angoisses, ces images imprégnées de leur bonheur, échanges de moments tendres fait de sourires complices et de ses maladresse qu’il lui pardonnait, serait alors ce qu'il lui resterait de leur chemin vers l’éternité.
Mais le temps a passé trop vite.
Aujourd’hui, le regard que l'on pose sur elle est différent, l’image est la même mais la lumière qui l’éclaire est plus radieuse, malgré leur éloignement, chaque jour est devenu, grâce à lui, un espoir.
Lui, oscillant entre l’adrénaline des rencontres et la sécurité d’une relation avec elle. Le compromis fut vite trouvé, fuir, revenir, la cage était ouverte et à tout moment et il pouvait s’envoler loin de cette histoire. Les hommes aiment être rassurés sur leur liberté…
Ses paroles posaient souvent ses doutes, un engagement définitif, il n'en était pas question et la sincérité relevait d’un compromis, un jour il lui dit « je n'ai rien promis, je suis sincère mais toi que diras tu quand je ne serais plus là», silence à elle faisait-il tant de bruit qu’il y répondait ainsi à ses questions muettes et comme cette phrase portait déjà le mot "fin" des histoires qui finissent bien.
De ce jour, comme elle a triché pour le garder, elle se fit transparente, évanescente, elle le savait avec certitude maintenant une étoile plus brillante viendrait un jour dans sa vie à lui, et elle ne resterait qu'une étoile filante qu’un jour il oubliera.
Une relation est faite de compromis, CDD s’achèverait un jour, mais elle n’envisageait pas la rupture de ce contrat avant terme à lui, regard vert posé sur elle pour la réchauffer lui manquerait trop, elle le savait déjà .
D’un de ses départs, il ne revint pas
Elle suivit sa nouvelle histoire d'amour, de loin et sans bruit, leur chemin se séparait , si seulement elle pouvait , un jour, lui manquer.
On grandit de ses défaites, pas de ses conquêtes
histoire est unique et pourtant tellement universelle
Elle est de celle qui fait avancer,
Le bonheur , telle est sa quête éternelle !
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Du bonheur
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Posted:Jun 27, 2012 12:47 pm
Last Updated:Dec 5, 2012 12:31 pm
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Je veux vivre, je veux vivre longtemps et heureux.
Chacun a dans sa liste cet achat indispensable de la vie quotidienne, le bonheur, oui mais au supermarché de la vie et des sentiments, l'article est rare et votre regard plonge dans votre caddie désespérément vide
C'est vrai, qu' un matin le réveil est souvent brutal, le bonheur acquis des années plus tôt est usé et défraîchi et le choc tellement important que notre mémoire devient défaillante, mais zut alors ! quel est donc cet article que je n'ai plus chez moi ? Je le sais, j'ai nom sur le bout de la langue …
A me voir ainsi perdue dans les rayons, il me dit :
- vous cherchez quelque chose ? Moi ! peut être ? je vous préviens, je ne suis disponible ici que quelques jours
Bien que surprise par tant d'assurance, mais conquise par un charme fou, un regard vert et rieur, vous vous dîtes cela doit être cet article !
En sortant vous avez un doute, mais quel est ce mot qui s'est effacé de votre mémoire, et où est le notice d'emploi de cet article.
Un matin, comme une évidence, le mot vous revient : le bonheur
Lui est endormi à côté de vous, pas d'amour ni de bonheur, le supermarché ne reprend pas les articles défectueux, il faut vivre avec les vices cachées.
La période de sursis commence et les regrets arrivent
Si seulement j'avais eu une bonne mémoire !
Bien sûr que vous songez alors si seulement vous pouviez aller rapporté discrètement l'article que vous avez acquis par erreur, certes pas de garantie à l'achat mais aucune inquiétude, vous le savez il trouvera très vite preneur même si il a un peu servi, dans un marché d'émotions, certaines savent appuyer sur les bonnes cordes ..
Mais vous savez déjà qu'il va vous manquer ce petit bonheur, l'habitude est là, alors vous le gardez un peu ..
Et ainsi va la vie de bonheur en malheur ...
Les marchands de bonheur sont riches st, sans doute une profession à explorer
Moralité, pas vraiment dans cet histoire comme dans ce commerce de sentiments,
les mots sont trop courts ou trop longs pour décrire un sourire, une voix, un moment et puis le silence comme une évidence, bien sûr que je n'ai pas compris tous ces silences ...mais le bonheur est fait de compromis !
la prochaine fois, il faudra tout de même que je songe à acquérir un article plus bavard
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Tu vois, moi non plus, je n'ai rien oublié !!
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Posted:May 10, 2012 11:04 pm
Last Updated:Feb 17, 2013 9:33 am
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Dans nos histoires passées, remontent souvent nos blessures.
La route du retour de Nantes était longue et, la nuit tombée très tôt en ce début d'hiver, la radio diffusait cette chanson , les plaines de Lorraine étaient en vue et nous allions quitter les autoroutes surpeuplées d'Ile de France, il se remémora, remontant légèrement la musique de la radio, avec sourire ses amours passées, il s'amusait de tout cela avec légèreté, le temps s'obscurcissait avec la nuit, mais même dans la pénombre de la voiture, je voyais ses yeux verts qui brillaient pendant qu'il suivait la route.
Que la vie semblait simple en ce temps là, tout était à construire et dans l'air de la vie flottait cette légèreté de l'insouciante des amours qui virevoltent pour un jour ou pour toujours, le temps est long encore pour le choix de celle qui partagerait sa vie.
Puis ton devint un peu plus grave, sa voix plus posée et le récit de ses amours passées sur l'air léger de « on était jeune alors » s'éloigna pour laisser la place à ce souvenir. J'avais déjà entendu ce récit sorti de sa mémoire, mais là, avec la chaleur des confidences, les dates étaient plus précises, les circonstances aussi, ce souvenir revenait du fond de sa mémoire où il était bien enfoui.
Je n'avais pas alors noté cette légère douleur qui accompagnait ce souvenir, on revit difficilement ses defaites, mais lorsqu'il se le remémora pour me le raconter à nouveau, je notais ce léger voile sur sa voix que j'aime tant, la gravité toujours présente.
« Je ne sais trop que dire, ni par où commence,
Les souvenirs foisonnent, envahissent ma tête
Et le passé revient du fond de sa défaite »
Il l'avait aimé, c'était sûr, bien que sa pudeur l'emporte sur ce sentiment qu'il préfère ne pas vraiment dévoiler, finalement pour lui, lorsque l'on aime, c'est forcément déjà la fin alors pourquoi se perdrait il dans ce sentiment qui ne lui a toujours apporté que du confort pendant un temps, des certitudes d'avenir un moment et tant de désillusions. Laisser bien fermer une porte que la vie vous claque au nez pour en ouvrir une autre et « avancer » comme il aime à le dire, c'est cela la pudeur des sentiments.
Peu importe, si cette porte vers un nouvel amour s'ouvre de plus en plus difficilement à chaque fois, peu importe que le bagage de ces blessures passées soit trop lourd pour le suivre à travers ces passages obligés de plus en plus étroits, sa pudeur fait qu' il avance vers de nouvelles rencontres avec la légèreté de ceux qui croient savoir oublier pour mieux renaître de leurs cendres.
De cette histoire, je ne savais pas grand chose la première fois, là, j'appris tout, une année de sa vie, une année si petite et si grande à la fois, je savais aussi que pour lui, cette histoire était sérieuse, et sans doute aurait elle présente à ces côtés longtemps, si elle ne l'avait avait quitté un jour qu'il oublia de la retenir.
De sa mort, il ne savait pas grand chose, mais il avait senti ce pincement au coeur lorsqu'il l'avait appris, bien des années plus tard, lors d'une banale conversation selon le mode « tu devais la connaître, toi !! » ,il connaissait beaucoup de monde!! mais ce qui l'ennervait cependant, c'était qu'il avait de suite ce sentiment indéfinissable d'être, un instant, plus concerné encore. Finalement, il s'était rassuré, la mort concerne tout le monde, c'était sans doute là, la meilleure explication.
Après sa disparition, il avait rencontré mari , un jour, et se souvenait encore de cet échange de banalités qu'elle ne pouvait plus entendre, il avait été marqué par cette rencontre qui d'un souvenir douleureux pour chacun faisait une complicité avec un ennemi d'antant.
Ce soir là, il parla peu.
« A lâge ou je portais mon amour pour tout arme » , le silence s'installa un moment dans la voiture. Ce jour là, où il avait appris qu'elle ne serait plus présente au hasard de sa vie, le bagage de ces sentiments avait enfin forcé, brusquement. Cette histoire qu'il avait tant aimé était fini et pourtant souvenir resterait intact.
La radio chantait
C'est doux de revenir aux source du passé,
je voudrais si tu veux te revoir à nouveau si c'est possible
Si tu en as envie, si tu es disponible
Si tu n'as rien oublié
Comme moi qui n'ai rien oublié
On rentra tard, les voyages sont souvent épuisants, la nuit était noire, on était fin Novembre.
Dans les histoires passées, remontent souvent nos blessures. Tu vois, moi non plus, je n'ai rien oublié !!
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Les femmes, c'est comme les voitures
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Posted:Apr 17, 2012 11:29 am
Last Updated:May 1, 2024 4:21 pm
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Les femmes, c'est comme les voitures, vous achetez, elle est neuve. Vous la conduisez quelques années. Vous en apercevez une autre, une plus récente, et vous pensez: "Waouh, il me la faut!". Mais ce que vous cherchez vraiment au fond, c'est l'indémodable.
Il était arrivé vers 15heures, ce samedi le soleil était au rendez-vous. Un sourire d'enfant illumina visage à ma vue
- Je suis contente ...que vous ayez pu vous libérer mais quel est l'objet de votre demande ?
- Vous savez vous ressemblez à votre photo, c'est incroyable !
- C'est sûr, avec le marché, il a fallu que je m'adapte et j'ai pris les meilleurs techniciens
- En tout cas, vous me plaisez, je peux toucher, vous savez je suis tactile
- je vois, mais aujourd'hui, c'est surtout le vocal qui est important, alors allez doucement !
- Vous savez, il faut que j'avoue, j'ai déjà un modèle chez moi, mais lui et moi on sait qu'il va falloir que l'on se sépare, pour l'instant c'est purement pratique
- Et vous envisagez un nouvel achat bientôt ?
- On ne sait pas encore, question financière, mais dès que j'ai vu les photos de votre modèle, je me suis dit qu'il fallait que je m'assure que c'était bien le modèle que je cherche
-Et alors ? l'impression ?
- Tout à fait cela, je pense même que j'aurais dû me débarasser plus tôt de l'ancien modèle
- Oui, certes, mais au vu de l'usage envisagé, vous n'avez pas songé à louer en attendant, au moins en payant vous avez à la fois le modèle et l'usage tout en gardant votre ancien prototype
- Vous savez payer, j'aime pas trop, c'est le coup de coeur pour une vraie acquisition que je cherche et l'ancien modèle me coûte déjà assez cher en ce temps de crise,
- Certes, mais la marché va fort aussi, contrairement à ce que l'on peut croire, surtout avec l'arrivée des beaux jours, beaucoup cherche un modèle avec reprise de l'ancien pour se promener par ces belles journées et les rabais sont aussi importants sur des modèles depuis longtemps sur site
- Je sais, et vous seriez partante pour un essai, un petit circuit ..non, attendez, réfléchissez plutôt, et mettez moi un mail pour l'essai, je vous répondrais ...et moi, vous pensez que je ferais l'affaire ?
- faut voir !
En le voyant s 'éloigner, je me demandais quelle stupide raison m'avait conduit à demander ma réincarnation en voiture
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Le 14 février, Oracle des Oies du Capitole
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Posted:Jan 30, 2012 8:41 am
Last Updated:Jun 27, 2012 1:03 pm
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Le 14 février est le jour le plus romantique de l’année. En cette date symbolique, tous les amoureux du Monde déclarent haut et fort leur attachement… Des roses rouges sont offertes par milliers, d’innombrables repas romantiques sont préparés, des pages et des pages de mots d’amour sont rédigées, sans compter le nombre de tendres baisers échangés.
Si l’on pouvait mesurer l’onde d’amour qui se répand sur la Terre en ce jour de tendresse, elle serait probablement capable d’effacer toute la tristesse du monde !
Pour certains elle est la manière de mettre le masque, cela tombe bien ,c'est aussi carnaval.
Comme chaque année, elle savait qu'il réserverait dans ce restaurant qu'ils aimaient tous les deux, un jour où la fête serait belle, avec lui, l'avoir enfin seul. C'est vrai que la vie passe vite, déjà 14 ans, comme le chiffre de la St Valentin.
Elle se souvenait toujours de cette St Valentin passée et de ce petit bracelet en coeur certi de diamant qu'il lui avait alors offert, en ouvrant l'écrin, elle était redevenue cette enfant, comme elle était alors triste pour tous ceux qui seraient seuls ce soir là mais cette pensée s'était vite éloignée comme un nuage sur un bonheur. C'est curieux comme la vie est injuste, de grandes joies et de grandes peines, et la vie qui coulent au milieu, si calme quand on aime.
Ce soir là, il était rentré tôt, les restaurants se remplissent vite ces jours là, et lorsque avec galanterie, il recula sa chaise pour qu'elle puisse prendre place à cette table drappée de blanc, elle regardait fixement la table comme pour figer le texte qu'elle avait appris par coeur afin que l'émotion ne l'emporte.
Une année déjà depuis ce cadeau précieux, et le petit bracelet se balançait à poignée, bien attaché
Elle avait dû deux jours plus tot le faire réparer, un geste malencontreux. Et, sans rien dire, elle s'était rendu à la boutique
- quel nom demanda la vendeuse ?
Elle le répéta lentement
- il y a eu deux bracelets achetés ce jour là à ce nom, je peux voir le numéro ?
En sortant, elle se demanda combien d'hommes faisaient preuve d'aussi peu d'imagination.
Cette année là, il n'y eu qu'un bref repas, ce fût sa dernière St Valentin avec lui.
A qui pouvait il bien offrir un cadeau cette année? Puis l'idée s'estompa, à quoi bon savoir.
Elle aussi avait croisé d'autres vies
Cette année, cette soirée fût une soirée carnavalesque plein de joyeux lurons et en plus c'était le 13 février, cela tombait bien ! comme cendrillon, à minuit elle laisserait la fête.
Au détour d'une table de cet endroit pleins de six cents convives, elle le revit pour la première fois, un an déjà depuis leur rencontre, sa nouvelle vie, décidement, ce jour est un jour d'oracle sans doute, comme celui des oies du capitole, un jour de danger. Elle ferait bien de s'en souvenir.
De la soirée elle ne le revit plus que quelques fois sur la piste de danse, à minuit, elle se souvenait avoir regardé sa montre et songé à rentré, il lui avait alors jeté un regard.
Avant de dormir ce soir là, elle ouvrit sa messagerie et trouva message, il l'avait été envoyé à minuit, joies de la programmation
Delete, fut choix. Peu importe le destin incongru de cette nouvelle rencontre avec lui.
La St Valentin est aussi la fête de l'amitié et des célibataires
Et les oies du capitole donnent l'alerte ...arrêter de nous « gaver » avec la St Valentin
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Blanche Neige, version remasterisée haute définition
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Posted:Nov 28, 2011 12:12 pm
Last Updated:Mar 4, 2012 11:10 am
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Vieillir. . C'est un mot diabolique pour nous, femmes de ce monde hostile à la ride. Beaucoup d'entre nous, moi la première, nous nous sommes construites avec l'image de la femme parfaite qui reste belle et sexy à cinquante ans et plus. Il suffit de regarder "Sex and the city", pour tomber sous le charme de ces femmes accomplies, qui vous laisse voir que la vie n'est faîte de de problèmes incontournablement futiles et que vieillir est de ce fait un vrai plaisir.
Loin de moi l'idée d'attendre la vieillesse. Il faut rester aussi désirable que nous le sommes dans nos meilleurs jours. Voila ce que l'on attend de nous. C'est une course contre la montre et pour l'emporter vous avez intérêt à avoir le porte monnaie bien rempli. La dernière fois , la vendeuse de ce magasin d'ongents a essayé de me vendre une crème anti-vieillissement . Mais cela me fatigue de me mettre de la crème le matin et puis le soir et deuxièmement je n'ai pas l'âge ...mental "- Bien sûr, me dit-elle maquillée comme une voiture volée, mais vous savez maintenant il vaut mieux prévenir que guérir !" Guérir quoi ? Le fait que je n'aurai mon âge que pendant 365 jours ? Mince alors, j'aurais dû commencer à seize ans !!
Prévenir ? Voilà une idée, Il faudrait ouvrir un service spécial qui délègue à des personnes de sonner chez toutes les femmes avec un bouquet de fleurs pour leur dire : Tu vieillis et c'est super parce tu n'as pas besoin d'être éternellement belle et jeune pour être une femme remarquée et remarquable.
Oui, mais que dis le miroir, cet insolent Miroir, ce traite que vous acceuillez en votre foyer, "Miroir dis moi qui est la plus belle ?" Cette phrase, on la connaît. . Seulement le miroir ne ment pas, il est formel, il dit ce qui est, Blanche Neige est la plus belle et zut, Blanche Neige, c'est pas moi.
Bon je vous passe ce conte psychologique que l'on nous inculque très jeune,d'ailleurs même le titre est idiot. Blanche Neige, vous connaissez de la neige noire, vous ! et puis quelle histoire !! D'abord, la princesse qui incarne la fille pure et bonne à marier, future épouse soumise qui sait tenir un foyer (sept nains). La pomme qui symbolise le désir, raison pour laquelle blanche neige finit par s'étouffer et, seul le prince et futur mari est en mesure de délivrer. La figure de la reine méchante est celle de la femme maîtresse et puissante qui décline contrairement à la beauté grandissante de sa belle fille, malgré toute sa magie. véritable visage est au final celle de la vieille femme qu'elle adopte pour tenter de lâchement trucider cette pauvre Blanche Neige, ah bon, vous n'aviez pas noté, vous, le côté polar de l'histoire ! .
Alors comment avec de telles histoires horribles de notre enfance ne pas avoir peur de vieillir ?
Le problème c'est que l'on fait de nous des reines maléfiques à la recherche d'un miroir qui n'a d'yeux que pour nous.
Alors, après réflexion, peu importe si je ne suis pas un canon immortel, de toute façon mon prince charmant sera myope avant moi, la question est réglée.
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La crise des ânes
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Posted:Nov 6, 2011 2:07 pm
Last Updated:May 3, 2012 6:05 pm
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Un homme portant cravate se présenta un jour dans un village. Monté sur une caisse, il cria à qui voulait l’entendre qu’il achèterait cash 100 euros l’unité tous les ânes qu’on lui proposerait. Les paysans le trouvaient bien peu étrange mais prix était très intéressant et ceux qui topaient avec lui repartaient le portefeuille rebondi, la mine réjouie. Il revint le lend......emain et offrit cette fois 150 € par tête, et là encore une grande partie des habitants lui vendirent leurs bêtes. Les jours suivants, il offrit 300 € et ceux qui ne l’avaient pas encore fait vendirent les derniers ânes existants. Constatant qu’il n’en restait plus un seul, il fit savoir qu’il reviendrait les acheter 500 € dans huit jours et il quitta le village.
Le lendemain, il confia à associé le troupeau qu’il venait d’acheter et l’envoya dans ce même village avec ordre de revendre les bêtes 400 € l’unité. Face à la possibilité de faire un bénéfice de 100 € dès la semaine suivante, tous les villageois rachetèrent leur âne quatre fois le prix qu’ils l’avaient vendu et pour ce faire, tous empruntèrent.
Comme il fallait s’y attendre, les deux hommes d’affaire s’en allèrent prendre des vacances méritées dans un paradis fiscal et tous les villageois se retrouvèrent avec des ânes sans valeur, endettés jusqu’au cou, ruinés.
Les malheureux tentèrent vainement de les revendre pour rembourser leur emprunt. Le cours de l’âne s’effondra. Les animaux furent saisis puis loués à leurs précédents propriétaires par le banquier.
Pour éviter ce désastre, le Maire, au lieu de donner de l’argent aux habitants du village pour qu’ils paient leurs dettes, le donna au banquier. Or celui-ci, après avoir rétabli sa trésorerie, ne fit pas pour autant un trait sur les dettes des villageois ni sur celles de la commune et tous se trouvèrent proches du surendettement.
Voyant sa note en passe d’être dégradée et pris à la gorge par les taux d’intérêts, la commune demanda l’aide des communes voisines, mais ces dernières lui répondirent qu’elles ne pouvaient en aucun cas l’aider car elles avaient connu les mêmes infortunes.
Sur les conseils avisés et désintéressés du banquier, toutes décidèrent de réduire leurs dépenses : moins d’argent pour les écoles, pour les programmes sociaux, la voirie, la police municipale... On repoussa l’âge de départ à la retraite, on supprima des postes d’employés communaux, on baissa les salaires et parallèlement on augmenta les impôts. C’était, disait-on, inévitable mais on promit de moraliser ce scandaleux commerce des ânes.
Cette bien triste histoire sera raconté longtemps aux enfants car il ne faut pas oublier que plan d'austérité sur plan d'austérité, au final cela s'appelle la misère !
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Le supermarché des sentiments
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Posted:Jul 3, 2011 1:28 am
Last Updated:Nov 8, 2014 6:31 am
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Je veux vivre, je veux vivre longtemps et heureux.
Chacun a dans sa liste cet achat indispensable de la vie quotidienne, le bonheur, oui mais au supermarché de la vie et des sentiments, l'article est rare et votre regard plonge dans votre caddie désespérement vide
C'est vrai, qu' un matin le réveil avait été brutal, le bonheur acquis des années plus tôt est usé et défraîchi et le choc tel que notre mémoire est défaillante, mais zut alors ! quel est donc cet article que je n'ai plus chez moi ? Je le sais, je l'ai sur le bout de la langue … goût peut être mielleux où amer !!
A me voir ainsi perdue dans les rayons, il me dit :
- vous cherchez quelque chose ? Moi ! peut être ? je vous préviens, je ne suis disponible ici que quelques jours
Bien que surprise par tant d'assurance, mais conquise par un charme fou, un regard vert et rieur, vous vous dîtes cela doit être cet article !
En sortant vous avez un doute, mais quel est ce mot qui s'est effacé de votre mémoire et qui allait avec l'article.
Un matin, il vous revient : le bonheur
Lui est endormi à côté de vous, je ne t'aime pas, tu le sais !
Vous pensez alors à profil de chimpendale sur ce site dont les mails d'alerte d'invitation sont arrivés dans votre messagerie,
La période de sursis commence
Si seulement j'avais eu une bonne mémoire ?
Bien sûr que vous songez alors si seulement vous pouviez aller raporté l'article que vous avez acquis par erreur, certes pas de garantie à l'achat mais aucune inquiétude, vous le savez il trouvera très vite preneur même si il a un peu servi, dans un marché d'émotions, certaines savent appuyer sur les bonnes cordes .. »a votre bon coeur, Monsieur!! mais faut signer de suite, avec moi pas d'essai, vous pourriez être déçu et je ne veux pas prendre de risque !
Mais vous savez déjà qu'il va vous manquer ce petit bonheur, alors vous le gardez un peu ..
Et ainsi va la vie de bonheur en bonheur
Les marchands de bonheur sont riches, sans doute une profession à explorer
Moralité, pas vraiment dans cet histoire comme dans ce commerce de sentiments,
et moi dans tout cela ? je termine d'écrire le livre des émotions, pas facile à écrire, les mots sont trop courts ou trop longs mais, bientôt s'achève l'histoire de ce bonheur plein de sel, de miel et de vie.
Vous le lirez ? peut être si j'ai le courage de l'écrire! À ceux qui s'étonnent parfois de mon silence épistolaire, je n'oublie pas en regardant le compteur des visites que nous partîmes 500 et que nous serons plus de 1000 en arrivant au port de cette histoire, je sais que la modestie de mon héros vous a touché
Lui
tu vas bien ?
j'etais sur face ..
J'ai lu ton texte
très très bien
je suis concerné ?
elle :
Si j'écris, c'est que je suis concernée donc peut être que toi aussi, tu crois pas ?
lui :
compris
Un jour, il me dit inquiet
- tu les dis à personne que c'est moi dans les textes ?
silence !
mon regard se lève alors sur le compteur des visites,
"texte écrit en Novembre 2009 - 1212 Views"
Comment m'avait il dit déjà, le regard pétillant de malice
- Ne rien dire, ce n'est pas mentir, tu crois pas ?
Au fait, avant que j'oublie, la prochaine fois, faîtes moi penser à acquérir un article plus bavard
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Cessons l'hypocrisie ! changeons leurs valeurs, notre bonheur est à ce prix
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Posted:May 5, 2011 11:31 pm
Last Updated:Jun 3, 2011 10:10 am
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De plus en plus se développe sur le net les rencontres par affinités. Louable effort pour relever le niveau de ces lieux d'échange de haute voltige intellectuel où les doigts sur le clavier certains espèrent trouver l'âme soeur sans sortir de chez eux .
La gratuité de certains site a fait exploser le marche, tout ce qui est gratuit attire, c'est bien connu ...
Mais si les CV avec photos de préférence sont alléchants les yeux rivés sur un écran, il faut l'entretien d'embauche mais surtout avant, le test d'embauche. Comme on dit, on les y reprendra plus !!
En matière de sites,les quizz ont été développés, anodins au premier abord, ils révèlent cependant notre culture machiste. N'en doutez pas, le monde des rencontres, tout comme le monde réel, est fait par les hommes pour les hommes la femme n'y ait qu'un produit de grande consommation ( et pour consommer certains ..mais là je m'égare !)
Comment, vous n'aviez pas remarqué ?
Voici quelques morceaux choisis
Pensez-vous que la cohabitation de 2 religions dans un couple soit possible ?
Etes-vous prêt(e) à (re)partir pour le mariage ?
Etes-vous plutôt raid dans le désert ou farniente au Club Med ?
Dans un couple, une femme qui gagne plus qu'un homme, est-ce un problème pour vous ?
Le mariage est-il quelque chose de très important pour vous ?
Il n'y a pas d'erreur, ce sont bien des questions d'un seul et unique intérêt masculin, ce ne sont pas des quizz mais une évaluation des risques
Alors, Mesdames, changeons leurs valeurs d'hommes , après tout nous le valons bien.
Voilà les vraies questions qu'il faut développer :
- si je te propose une répartidion des tâches, toi tu fais la cuisine, le ménage, les courses .. et moi rien .. tu acceptes ?
- Es tu prêt à abandonner tes maîtresses pour m'épouser ?
- Dans notre couple, si moi pauvre et faible femme je "gagne" moins que toi, tu acceptes de me payer pour mes talents cachés ?
Cessons l'hypocrisie, changeons leurs valeurs, notre bonheur est à ce prix !!
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Toi et Moi, nous aurons Cent Ans !
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Posted:Mar 31, 2011 10:51 am
Last Updated:Sep 13, 2013 1:01 pm
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Nous nous étions rencontrés il y a une semaine pour parler de ce sujet qui me tenait à cœur, et de cette brève rencontre, comme à chaque fois qu’il m’effleure, je n’avais pu résister … . Cette conversation alors inachevée ne pouvait en rester là, et pour la reprendre, finalement qu’il choisit un lieu plus confortable était naturel…
Assise en face de lui sur mon lit, il était arrivé après 23 heures, nous reprîmes cette conversation, jusqu’au moment où il tendit sa main vers moi, dans ces moments là, je me souviens rarement de la suite, mais il me reste toujours longtemps après la douceur de sa peau et parfum, j’aime parcourir corps lentement et légèrement jusqu’au moment où il me dit arrête ! …j’ai remarqué qu’il a acquis de nos nuits la maîtrise qui laisse perpétuer longtemps ces moments avec lui …jusqu’au frisson final qui me parcours ……
Allongés sur le lit, avec le léger vent qui entre par la fenêtre, nous continuons notre « tête-à-tête »
Dès notre rencontre, notre relation a tenu du compromis, il avait mis en avant la barrière de la différence qui protège de tout engagement, et par pudeur omis de m’informer de ce qui le liait à une autre préférant fuir sans un mot.
Le hasard d’une nouvelle rencontre avec lui fit la suite, mais je savais alors que notre relation ne serait jamais conventionnelle, en effet comme on le dit si bien, « ce qui me désole ce n’est pas que tu m’ais menti mais que dorénavant je ne pourrais plus te croire » et de mon parcours de vie, je savais la valeur non négociable du mot confiance qui ne ferait jamais de nous deux, une seule histoire .. et pourtant comme j’aurais aimé vivre avec lui.
Durant cette période de nouvelle rupture, il me manqua, Mon chagrin fut grand, mais mon amour pour lui l’emporta.
Cependant, deux barrières étaient dressées et au milieu passait le TGV de sa vie qui ne me permettrait de le voir que rarement …en traversant les voies avec prudence mais qui, par ailleurs, me protégeait d’un véritable engagement vis-à-vis d’autres, je l’avais lui !..ma relation fut faite de moments partagés et de grande traversée du désert affectif où je vivais à en mourir le manque de lui !!
J’ai noté fin janvier quand nous nous sommes vu pour la première fois en cette nouvelle année,par de légers détails, un changement dans sa vie, je ne m’étais alors pas attardée chez lui pour profiter de réveil, il m’avait alors mis un sms , « t’es parti à quelle heure ?, je t’ai pas entendu » …non que je craignais de devenir la biche qu’il chassait mais par peur que dans ce moment où il presse la touche Delete de sa vie pour avenir, je ne tombe dans l’oubli …
Notre conversation repris, et si je rencontrais quelqu’un ? me dit il
vivre sans lui !! pensais je
Il était 12h15 à la caisse de cette grande surface où je m'arrêtais au retour de ma réunion, lui me regardait fixement depuis un moment dans cette file d’attente, pendant que j’ignorais regard noir posé sur moi, faignant d’être absorbée par cet écran de télé qui diffusait les derniers film afin de faire patienter les à la caisse, je sentais regard , insistant, et ne pouvant capter mon regard, il devint volubile au point que certains regards se tournèrent vers moi, sans doute pour savoir quelle pouvait être la réaction du public à qui s’adressait ce jeu.
Je le regardais alors pour lui venir en aide,
A le voir élégant, grand, costume foncé, cravate bleu, beaucoup lui aurait trouvé du charme, et il me revenait alors la question de la veille et si tu rencontrais quelqu’un ?
Quand il partit de la caisse, regard se fixa une nouvelle fois sur moi, je lui souris et me détournait.
La vie n’est pas si simple, même si elle est fait de hasard, que parfois on ne tente pas, on sait que l’on aime souvent les mauvaises personnes et que nos chagrins sont notre quotidien mais finalement l’important est d’aimer pour illuminer sa vie, aimer c’est donner sans retour lui avais je dis un jour !
Je me demandais parfois d’où m’était venu ce courage, moi qui aurait tant voulu un petit sentiment en retour ..
En repartant, la radio diffusa cette information, les hommes vivaient de plus en plus vieux et les centenaires seront bientôt en nombre.
Finalement j’ai raison de ne pas me presser, toi et moi nous aurons cent ans !!
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