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Les zorganes génitaux  

rm_DanyXOXQ 58M
275 posts
7/26/2013 10:19 am
Les zorganes génitaux


Mon petit délire sur le cul de Délima (Willma) me donne l’idée d’un petit exercice de style. Je m’intéresse maintenant au rapport réel (objectif) VS culturel (subjectif) des zorganes génitaux.

Il est assez rare qu’on prenne du recul par rapport à l’aspect purement sexuel des organes génitaux, surtout ici sur Affairlook. C’est ce que je vais tenter de faire dans ce post. J’enfile donc mon kit de professeur de bio, avec blouse blanche, lunettes, craie, baguette d’instituteur et vous propose un regard « scientifique » (amateur) des zorganes génitaux.

Le nom « organe génital » donne déjà un recul presque « scientifique » vis-à-vis ces choses. Je ne suis pas du tout de culture médicale, mais je présume que les gens du milieu doivent prendre ce recul. C’est une obligation éthique mais aussi un bon moyen de concentration. C’est comme une sorte de stérilisation de l’aspect sexuel et émotionnel du regard posé sur des zorganes génitaux. C’est une opération nécessaire pour pouvoir bien faire travail.

Un coup fait, probablement qu’on perçoit ces choses comme relativement hideuses. Non mais c’est vrai ! Regardons un pénis avec ce « filtre scientifique » : C’est un boyau de peau, surmonté d’un gland, et souvent pourvu d’un « col roulé » et ça à l’air assez idiot globalement. Quelque soit sa couleur, qu’il soit mou ou en érection, gros ou petit, il a toujours l’air con ! C’est foutrement ridicule un pénis de ce point de vue. Il faut dire qu’il y en a qui ont l’air plus cons que d’autres, c’est vrai. Mais c’est comme dans la société, il y a des gens plus idiots que d’autres.

Si on regarde le vagin avec ce même filtre de stérilisation scientifique. A mon point de vu, un vagin a l’air moins stupide qu’un pénis. C’est probablement mon filtre personnel qui est encore souillé de résidus de sensualité. Je suis donc obligé d’ajouter ce que je nommerai ici des « aditifs d’objectivation sexuelle », afin de purifier mon regard sur le vagin. Je dois en mettre beaucoup pour que ça marche… Ah oui l’odeur ! L’odeur, parfois nauséabond de certains vagins peut-être un assez bon répulsif à sensualité. L’idée de la morue pas fraiche est généralement assez efficace pour prendre du recul à la vue d’un vagin. Oui. Ça marche sur moi présentement. Alors je peux revenir à une description plus objective d’un vagin.

Un vagin, quand on le regarde de « manière scientifique amatrice », c’est comme une sorte de plaie béante. Une déchirure, un trou, une cavité qui saigne même parfois. Ça n’a pas l’air con (même si c’est le nom de l’organe), ça ne fait pas rire, ça donne pitié à voir et on serait tenté d’y placer un gros diachylon ou un pansement. À bien y penser même, on y ajoute une prescription de deux pilules jaunes et d’une bleu, trois fois par jours après les repas et revenez dans deux semaines ma petite dame… Nous dirions nous, pauvres zommes. Puis, en voyant la patiente sortir du cabinet, nous nous dirions aillle ! Ça doit faire mal !

Les boules maintenant. Chez l’homme on parle des testicules. Testicules, rien que le nom le dit et ça ne vient qu’ajouter à l’air stupide du pénis. Au « repos », bien caché dans le scrotum, on dirait les deux rejetons débiles du pénis, qu’il cache aux regards de tous et toutes, motivé par la honte. En érection, souvent le<b> scrotum </font></b>se rétracte et les testicules ont alors l’air d’un kiwi mutant couleur chairs. Donc pas vraiment l’air plus intelligent.
Chez la femme, les boules ce sont les seins. Encore une fois, le filtre ne fonctionne pas à fond et j’ai besoin d’un autre aditif d’objectivation sexuelle. Non… L’odeur de morue ne fonctionne pas cette fois. En tout cas, si la madame sent des seins (la morue de surcroit) on a bien fait de lui prescrire quelques pilules au préalable… Un rendez-vous chez un spécialiste serait même recommandé. Non sans lui avoir prescrit une autre série de pilules aux couleurs les plus diverses (preuve que je serais un très mauvais médecin).

Après une recherche plus songée, j’avoue que je n’ais pas vraiment d’aditif d’objectivation sexuelle pour les seins. Je ne sais pas pourquoi. Mais je les perçois toujours comme des fruits que j’ai envie de tâter, d’embrasser, de caresser ou de goûter. Mais d’un point de vue masculin et « scientifique », quand on y pense, l’apport sexuel des seins ne se limite qu’à ça. Pis ça ne goûte que la peau. Au pire, ce n’est pas pratique pour faire de gros travaux manuels, c’est trop encombrant (pour un nomme, on s’entend).

Il y a finalement l’anus. Ah l’anus ! C’est peut-être le seul élément des zones génitales qui se ressemble entre l’homme et la femme. D’ailleurs, il est d’usage commun de dire : « un trou, c’est un trou ». Erreur ! Un trou du cul ce n’est pas qu’un trou. Déjà, un aditif d’objectivation sexuelle s’impose de lui-même avec l’odeur potentielle de tous popotins. Mais lorsqu’ils sont propres, un aditif d’objectivation sexuelle peut devenir nécessaire. En ce qui me concerne, j’en ai pas de besoin pour les trous d’homme (man holes) ! Un cul propre de femme c’est une autre histoire. N’empêche que dans les faits, et d’un point de vue plus « scientifique », ça n’est qu’un trou de cul pareil…

Le problème, je présume, c’est le chemin inverse qui doit être difficile à faire pour un « scientifique ». C’est-à-dire, revenir à une sexualité plus « subjective », sensuelle, émotive, vivante. Pour moi les pénis, les couilles et même les culs d’hommes ça va. Pas besoin de filtres, à la base je trouve ça con pareil. Mais pour les zorganes féminins, c’est autre chose. Ce sera l’objet de mon prochain et dernier post sur le sujet. Pour vous en parler, je déposerai la craie et la baguette, retirerai mes lunettes de scientifique et déboutonnerez ma blouse blanche. Vous admirerez alors mon joli G-string vert fluo à bretelles. En sexy guy, je vais vous décrire des zorganes féminin comme je les vois vraiment. C’est-à-dire comme je les désirs et les préfères.

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